Film

3D : 10 films qui prouvent que ça déchire

Si James Cameron a révolutionné l’utilisation de la 3D avec le premier AvatarsQuels sont les films qui ont su tirer le meilleur parti du soulagement ?

La 3D au cinéma est une mode qui revient pendant de courtes périodes. Les premières expériences ont été observées dès 1915, mais la stéréoscopie a rarement convaincu le public, passé la curiosité. Bien sûr, certains classiques, comme L’étrange créature du lac noir Où est-il Le crime était presque parfaitils ont prouvé la faisabilité de l’outil, mais la mode s’est toujours éteinte.

Puis, en 2009, Avatars non seulement il a remis la 3D sur le devant de la scène, mais il l’a fait avec la 3D numérique (non cinématographique). Le succès du film de James Cameron a évidemment convaincu Hollywood de (sur)exploiter la technologie, même si, encore une fois, l’attrait n’a pas disparu à la fin des années 2010.

Cependant, le mouvement initié par Avatars proposé des propositions absolument superbes et imaginatives. La rédaction d’Ecran Large s’est alors réunie pour discuter du meilleur post-3DAvatars. C’est pourquoi les premières aventures de Jake Sully n’y figurent pas, car elles sont toujours la quintessence de la 3D moderne.

KO par forfait

Piranhas 3D

Sortie : 2010 – Durée : 1h29

Piranha 3D : Image Piranha 3DLes tueurs volent à votre visage

James Cameron a sublimé la 3D en l’utilisant surtout pour mouler les dimensions de son film à sa guise, donnant littéralement de la profondeur à son univers. Bien sûr, les pionniers de la technologie (Jack Arnold par exemple) en ont parfois fait un usage similaire, mais il faut reconnaître qu’avant lui beaucoup se contentaient d’exploiter son charme forain, c’est-à-dire d’envoyer des CGI devant ses spectateurs. . Sur le même modèle que la célèbre pub Haribo et antérieure Avatarsvinrent les pas terribles Voyage au centre de la terre, Destination finale 4 Où est-il Les meurtres de la Saint-Valentinvéritables attraits des multiplexes.

Cette approche a perduré dans la vague de 3D qui a suivi le long métrage de Cameron, et il n’est pas interdit de regretter sa simplicité. Surtout quand des sales gosses comme Alexandre Aja s’amusaient à salir, salir les grands discours sur l’avenir de la technologie en faisant tomber des litres de sang, des vomissements et des fluides en tous genres au mauvais goût certain et présumé, comme pour donner le majeur comme un signe de soulagement pour les grands apôtres du progrès cinématographique. La régression c’est bien aussi.

Oui, Piranhas 3D est post-converti, parfois un peu au-dessus de la jambe, mais vous pouvez voir les piranhas éclater des pénis en lambeaux, juste sortis de l’entrejambe d’un producteur de porno pathétique. Et voilà enfin un bel hommage à la série B anamorphique et tant vantée de l’époque. De plus, le Blu-ray est venu avec les verres rouges et bleus traditionnels. Agé de !

Tron l’héritage

Sortie : 2011 – Durée : 2h06

Tron - Legacy : Imageroues du malheur

Le monde réel est en 2D et le monde virtuel en 3D. L’idée est simple mais merveilleuse, et s’adapte parfaitement aux formes du monde fantastique de Tron l’héritage, superbe spectacle son et lumière. Quand Sam Flynn est envoyé dans « The Grid », c’est le public qui embarque avec lui, comme dans les meilleures attractions. Et c’est d’autant plus beau qu’à ce stade, après 20 minutes en 2D, la 3D apparaît de façon presque surprenante, comme si ces lunettes sur le nez prenaient soudain un sens presque magique.

Avec les moyens de Disney (budget de 170 millions) et l’héritage de l’ancien tronce Héritagene pouvait que compter expérience technologique de premier ordre. Tron l’héritage c’était alors pensé comme un film en 2D (environ 1/4) un autre en 3D (tout le reste, tant mieux) ; et en vraie 3D, sans conversion. Le blockbuster est évidemment un enfant deAvatarspuisque Joseph Kosinski utilise des caméras Sony F35 équipées de la technologie PACE, de la société créée par James Cameron et le directeur de la photographie Vince Pace (avec un CV qui comprend transformateurs 3, Pirates des Caraïbes 4 Et La vie de Pi).

Si la 3D de Tron l’héritage c’est si grand, c’est parce qu’elle il existe pleinement et exclusivement dans un univers de jeu vidéo. Loin des lois du réel que tous les films protègent pour entretenir l’illusion, le long métrage est un immense terrain de jeu, où couleurs, lumières, perspectives et mouvements défient tout bon sens. Et comme Joseph Kosinski n’est pas Paul WS Anderson, il il n’utilise pas la 3D comme gadget envoyer bêtement les disques vers la caméra et le visage du public. Comme la musique fabuleusement fabuleuse de Daft Punk, la 3D est un outil de création un vertige aux dimensions deTron l’héritage. La beauté est immense et l’expérience dans les cinémas, unique.

Tintin et le secret de la licorne

Sortie : 2011 – Durée : 1h47

Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne : photos

un milliard de mille Marqueurs

Le film Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne réalisé par Steven Spielberg est un projet de longue haleine qui s’est concrétisé après sept ans de production et pour lequel le réalisateur s’est (encore) lancé de grands défis techniques. Et il y avait fort à faire, car il fallait réinventer l’univers d’Hergé, que le public avait toujours connu jusqu’alors en 2D (sur papier, puis en animation traditionnelle). Mais il fallait surtout que les personnages prennent vie en trois dimensions, sans que le photoréalisme ne trahisse leurs caractéristiques physiques moins réalistes, comme le gros nez du capitaine Haddock ou le souffle anti-gravité de Tintin.

Le générique de fin, qui reflète l’esthétique des dessins 2D, est également une transition intelligente qui prépare le spectateur à voir l’œuvre se transformer sous ses yeux. L’autre défi était passe après James Cameron en performance-capture (qu’elle a connu pour la première fois à cette occasion), et 3D a également appelé la société d’effets spéciaux Weta, co-fondée par Peter Jackson, l’un des producteurs du Le secret de la licorne.

Et en tant que directeur deAvatarsSteven Spielberg a il a beaucoup réfléchi à la conception de son film 3D, modelant tout l’univers (scénographies, costumes et accessoires divers) avant le tournage, qui s’est terminé après seulement 32 jours. Le résultat est un véritable film d’aventure où la caméra virtuelle ose tous les mouvements les plus audacieux, comme lors de l’épique bataille navale narrée par Haddock, qui n’a absolument rien à envier à la séquence finale de Pirates des Caraïbes : Jusqu’au bout du monde. La profondeur de la 3D est encore plus spectaculaire, sans parler des effets jaillissants qui poussent littéralement les personnages hors du cadre, et donc hors de leur caractère originel de figures de papier.

Transformers: le côté sombre de la lune

Sortie : 2011 – Durée : 2h34

Transformers 3 : Le noir de la lune : photosLe tiens!

Après le succès deAvatars, James Cameron a vite compris qu’Hollywood s’apprêtait à naviguer dans la mode 3D sans même en comprendre l’essence, au point d’écœurer rapidement le public. Son but était donc d’aller faire en sorte que certains de ses amis utilisent l’appareil pour le pousser dans ses retranchements et le mettre en valeur. En tête de liste se trouvait Michael Bay, alors en pleine pré-production sur son troisième transformateurs. A l’origine, le roi du kaboom n’était pas très enthousiaste à l’idée, notamment parce que les contraintes techniques générées par la 3D ne pouvaient que ralentir son rythme de tournage, proche du mode guérilla.

Pourtant, Cameron avait du nez (ou plutôt un œil), car le style pompeux de Bay a toujours été voué à un plan dynamique au service de compositions où le premier plan et l’arrière-plan ressortent parfaitement. Son travail sur les lignes de fuite et de profondeur c’est d’autant plus hilarant dans ce cas, que la ville de Chicago et ses multiples immeubles apportent du relief à ce chute du faucon noir avec des robots géants.

Généralement tourné en 3D native (à l’exception des gros plans et des séquences de dialogue, où Bay a préféré le film post-converti), Transformers 3 : Le noir de la lune reste une vitrine technologique impressionnante, qui remplit tout l’espace…

Simon

Je m'appelle Simon et je suis responsable de la section cinéma de vipcom. Père de deux enfants et grand amateur de propositions cinématographiques inhabituelles. Je pense que si l'on veut faire un bon film, il faut être passionné et savoir donner vie à sa vision. Mais j'aime aussi rêver de temps en temps - il est important de rester créatif !

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