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A Sarlat, des studios de cinéma pourraient voir le jour dans une ancienne usine de tabac

C’est un projet énorme. Les anciens locaux de France Tabac ont été choisis pour répondre à un appel d’offres lancé par le CNC, dans le cadre du plan de relance du cinéma soutenu par l’Etat.

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Sarlat à nouveau à l’honneur. Alors que son 31e festival du film vient de s’achever, la ville prévoit d’accueillir prochainement des studios de cinéma. Le projet est soutenu notamment par la Communauté de Communes, par le Département et par la Région.

France 3 Aquitaine : E. Bersars / A. Meyrignac / S. Giraud

Fermée en 2019, l’ancienne fabrique de tabac compte près de 28 000 m2 de locaux. Enorme potentiel pour de futurs tournages. La Dordogne et le cinéma, c’est une grande histoire d’amour. Tout a commencé en 1928 avec le film muet Capitaine Smash d’Alberto Cavalcanti. Plus près de nous, il y a eu Giovanna D’Arco de Luc Besson (1999), Misérable de Robert Hossein (1982) ou encore Le pacte des loupss de Christophe Gans (2001). Entre 100 et 200 jours de tournage sont comptés chaque année. Disposer de studios de cinéma serait donc un atout supplémentaire pour la région, qui perd parfois de gros projets cinématographiques faute d’infrastructures pour tourner en intérieur. « Nous sommes toujours confrontés à ce problème, surtout lorsqu’il s’agit d’attraper de gros projets hollywoodiens. Nous n’en avons raté qu’un seul car nous avions tous les décors extérieurs pour le film mais il nous manquait juste les studios » rapporte Thierry Bordes de l’association Ciné passion 24.

Posséder des studios de cinéma aurait également un impact financier sur la région. « Quand tu tournes dans un studio de 1 500 m2, il y a 150 à 300 personnes sur place. Donc économiquement c’est très important. Par exemple, le dernier film de Ridley Scott, 11 jours de tournage dans le secteur, c’est 17 millions d’euros investis dans le ‘ l’économie locale’, rapporte Benoît Secretat, conseiller départemental.

Ce projet est désormais entre les mains du Centre national du cinéma (CNC), qui doit se prononcer d’ici la fin de l’année. Si les collectivités obtiennent des financements, la première phase des travaux pourrait démarrer entre 2023 et 2025.

Simon

Je m'appelle Simon et je suis responsable de la section cinéma de vipcom. Père de deux enfants et grand amateur de propositions cinématographiques inhabituelles. Je pense que si l'on veut faire un bon film, il faut être passionné et savoir donner vie à sa vision. Mais j'aime aussi rêver de temps en temps - il est important de rester créatif !

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