Aux Golden Globes, l’iconique Jennifer Coolidge nous a offert un discours aussi touchant qu’hilarant

Hier soir, se déroulait aux Etats-Unis la 80e cérémonie des Golden Globes, qui récompense la crème du petit et du grand écran. Le Lotus Blancla série la plus importante du moment, a démarré avec deux statuettes : une pour la catégorie Meilleure mini-série, anthologie ou téléfilm, et une pour Jennifer Coolidge, lauréate de la catégorie Meilleure actrice dans un second rôle dans une mini-série, une anthologie ou un film, pour sa deuxième rôle de Tanya, la vacanciere riche dévorée par l’ennui et la solitude.
Fidèle à elle-même, l’actrice de 61 ans, qui a surtout excellé dans la comédie (de la franchise tarte américaine dans 2 filles fauchées), a provoqué l’hilarité dans la salle lors de son discours de remerciement, et ce, dès son entrée en scène alors qu’elle préférait mettre son prix par terre.
Commencez par dire au revoir à Ryan Murphy, qui lui a confié plusieurs petits rôles tout au long de sa carrière, notamment dans Pincer/Tuck Et Joieet il se souvient d’avoir été l’un des rares, durant toutes ces années, à croire en elle :
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«Je veux juste dire une chose, de toutes les personnes ici, il n’y a que cinq personnes qui m’ont donné du travail, des petits rôles, pendant vingt ans. Et Ryan Murphy, tu étais l’une de ces personnes. Ce sont ces petits boulots qui m’ont permis de continuer. Alors c’était toi, Ryan, et ensuite, voyons, qui d’autre ? En fait, c’était juste toi, Ryan.
Après avoir également remercié Michael Patrick King, pour les six saisons de 2 filles fauchées au cours de laquelle elle a joué la voisine polonaise Sophie et Reese Witherspoon, pour son rôle dans Légalement blondeexprime sa gratitude aux réalisateurs et producteurs detarte américainePaul et Chris Weitz :
« Et il y a aussi les frères Weitz, qui m’ont permis de continuer parce qu’il y avait cinq suites différentes à American Pie. Je l’ai serré jusqu’au bout. Je suis prêt à en faire un sixième ou un septième, comme ils veulent.
Finalement, elle s’est tournée vers Mike White, le showrunner de Le Lotus Blancqui lui a confié ce rôle désormais iconique :
«Mike White… J’aimerais que tout le monde sache que j’avais de grands rêves et de grandes attentes quand j’étais plus jeune, mais la vie les a érodés. Je pensais que je deviendrais reine de Monaco, même si le poste était occupé par quelqu’un d’autre. J’ai eu de bonnes idées. Et puis, on vieillit et ça se complique. Et Mike White, tu m’as donné de l’espoir. Un nouveau départ. Même si, à la fin, c’est aussi la fin puisque tu as décidé de me tuer [son personnage meurt à la fin de la saison 2], mais tu as changé ma vie d’un million de façons. Maintenant, mes voisins me parlent, ce genre de choses… Je n’ai jamais été invité à leurs soirées, et maintenant tout le monde veut que je vienne ! »