« Clint Eastwood, la dernière légende », le masque du cool

La première image de cet excellent portrait le montre au faîte de sa notoriété (« la fin des années 70 »dit la voix off), jogging sur la plage de Carmel, son fief de la Californie du Nord. Il y a du monde autour de lui, et pourtant Clint Eastwood marche sur le sable dans l’indifférence générale, comme le mec qui a définitivement cessé de l’être depuis deux décennies. La force du film de Clélia Cohen tient justement à ce type de détail qui nuance, voire dément, la légende paradoxale de cet homme couvert d’étiquettes. La plupart des Européens croient l’avoir consacré avant Hollywood quand, avec Sergio Leone, il a réinventé les codes du western en jouant le rôle du flingueur cynique dans « Pour une poignée de dollars ». Tout faux : bien avant d’incarner « l’homme sans nom », cette antithèse marbrée et mal rasée de John Wayne était, pour les téléspectateurs de CBS, le cow-boy Rowdy Yates, jeune et très
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