La Planète des Singes : on a classé la saga culte, du pire au meilleur (le premier)

Avant les chimpanzés hyperréalistes de la trilogie 2011, il y a eu la première saga La planète des singes, dont les films ont été classés du pire au meilleur.
Apes Rebels Against Humanity de l’écrivain Pierre Boule a connu un regain de popularité en 2011 avec Les origines de la planète des singes de Rupert Wyatt, l’impressionnante capture de performance d’Andy Serkis dans César et les deux suites à suivre. Toutefois, ce n’est pas cette planète des singes qui va nous intéresser – ni à celui de Tim Burton lors de son redémarrage en 2001 avec Marky Mark Wahlberg – mais à la saga originale a commencé en 1968 à partirLa planète des singes avec Charlton Heston dans le rôle-titre, Kim Hunter dans le rôle du singe Zira et Roddy McDowall dans celui de Cornelius, ainsi que son fils Caesar.
Dès sa sortie en salles, le film a marqué le public et la critique qui ont loué son discours adulte tout en restant un long métrage d’aventure. Évidemment, les suites prolongeront le voyage, Le secret de la planète des singes, Evadez-vous de la planète des singes, Conquête de la planète des singes Et La bataille pour la planète des singes, pour des budgets de plus en plus réduits – les premiers travaux avaient coûté 5,8 millions de dollars, les derniers n’ont bénéficié que d’environ 1,5 million de dollars de budget. Cependant, la franchise se réinventera continuellement et reste à ce jour une œuvre majeure de la science-fiction.
Nous avons donc décidé de classe les cinq films La planète des singes publié entre 1968 et 1973 du pire au meilleur.
On ne parle pas de toi ici
5. Le secret de la planète des singes
Sortie : 1970 – Durée : 1h35
La société secrète des Teletubbies
Ce qui se passe : Laissez les singes derrière vous à la fin de La planète des singesTaylor, accompagné d’un être humain muet, Nova, aller sur les terres de la « Zone Interdite » jusqu’à ce que vous rencontriez un étrange phénomène de feu et d’éclairs. Très méfiant, Taylor s’approche de ce qui semble être une illusion et y disparaît. Il laisse Nova seule, errant jusqu’à ce qu’elle tombe par hasard l’astronaute Brent, seul survivant d’une deuxième mission spatiale. Grâce à la dame, Brent rencontre le singe Zira, l’allié de Taylor, qui l’aide à retrouver leur ami commun. Comme ils sont vraiment très mauvais, les deux humains sont capturés par les gorilles alors qu’ils quittent la ville.
Après des aventures infructueuses, Brent et Nova s’enfuient dans un sous-sol où ils découvrent New York. sacrément bien caché, la ville a même un culte des adorateurs de la bombe atomique fait d’êtres humains irradiés à la peau qui pèle comme une tapisserie humide. Pendant ce temps, les singes ont organisé une expédition pour purger les hommes de la zone interdite. Brent trouve Taylor et Nova dans la cellule et ils s’échappent tous ensemble lors de l’attaque du primate. Dans les combats, Nova meurt, suivi de Brent après une stupide offensive. Au même moment, Taylor est mortellement blessé et, mignon comme l’enfer, déclencher la bombe atomique. La Terre est détruite.
Visage Rouston
Pourquoi c’est la pire suite : Après l’énorme succès, c’était La planète des singes, la suite devait être à la hauteur. D’autant plus que la fin, aussi parfaite soit-elle, n’exigeait personne. Cet avis est partagé par Charlton Heston, l’interprète du héros du premier film, qui réclamait alors un rôle mineur et la mort de son personnage. Les suites de films étaient très rares à l’époque et Fox relèvera ce défi en réduisant le budget de moitié. Il passe à 3 millions pour une ambition qui n’a pas été revue à la baisse, comme en témoignent ces décors d’un New York fait de cavernes et de cavernes. Côté maquillage, en plus des singes, il faut fabriquer des mutants aux têtes de roubignoles chauves.
C’est surtout dans sa narration que cette suite post-produite par Ted perd le spectateur. Tous les événements du premier opéra se répètent pendant la moitié du film pour le nouveau héros incarné par James Franciscus. Le secret de la planète des singesil ne cherche donc à aucun moment à prolonger l’aventure du volet précédent. Il ne fait que ressasser ce qui a déjà été dit pour piétiner son ersatz de protagoniste. Le destin désastreux et expédié du trio humain est, en fait, totalement dénué d’émotion car il sent l’artificiel – la pauvre Nova jouant le rôle de figure de proue en bikini.
Cet artificialité est malheureusement le cas pour tout le monde le scénario qui place ses personnages là où ils sont le mieux pour faire avancer l’histoire. Il s’ensuit un non-sens complet qui annihile tout suspense et tout enjeu. Cependant, l’intention du film est louable car il va encore plus loin dans les thèmes de la peur nucléaire qu’il ne l’a fait La planète des singes. Les héros sont confrontés à l’inévitable de rejouer à nouveau le même cataclysme.
Personnage secondaire inutile et héros de remplacement
La scène qui sauve le film, mais pas le monde : Dégoûté de l’humanité, Taylor active la bombe atomique dans un geste d’agonie. La Terre est détruite en une fin extrême à un deuxième film dans une franchise naissante. Néanmoins, Le secret de la planète des singes il va au bout de son idée et cette radicalité pardonne presque tout dans le film. Présentant l’apocalypse comme la meilleure solution à ce monde corrompu par l’Homme et sa soif de conflit, cette oeuvre reste dans le pessimisme propre à la saga. Le secret de la planète des singes c’est une petite épreuve, mais c’est vrai pour ce dernier acte audacieux qui a tué la possibilité d’une suite… encore.
4. Bataille pour la planète des singes
Sortie : 1973 – Durée : 1h33
C’est comme la fin
Ce qui se passe : Quelques années après le soulèvement des singes dans le quatrième film, Conquête de la planète des singes, César établit une colonie à l’extérieur de la ville qui était devenue radioactive. Dans ce petit coin de paradis, un seul précepte fait loi : « Un singe ne doit pas tuer un singe ». Les humains sont difficiles à intégrer, Cesare ne leur fait toujours pas entièrement confiance et Aldo, le gorille chef des armées, veut les massacrer. Le représentant des hommes auprès de César explique qu’il y a, dans l’ancienne mégalopole en ruine, un enregistrement de ses parents, Zira et Cornelius (les singes du futur dans la troisième partie).
César décide de s’y rendre pour en savoir plus sur son passé. Il y découvre des humains irradiés vivant sous les ordres de l’ancien inspecteur de la ville, Kolp. Le singe pose sa patte sur la vidéo de ses parents disent que la fin du monde arrivera en 3955 en raison d’une guerre finale entre les singes et les humains. Parmi les chimpanzés, le fils de Cesare est tué par Aldo alors qu’il l’espionnait en train de comploter. Cesare revient en ville, traqué par Kolp qui s’engage dans la bataille. les humains sont vaincus et Aldo s’impose comme patron, avant que ne soit révélé le meurtre du fils de Cesare. Le gorille meurt en essayant de s’échapper. Ainsi, l’égalité des humains et des singes est établie.
Cette armée manque d’armée
Pourquoi il s’est écrasé :La bataille pour la planète des singessouffre de ne pas être à la hauteur de la conclusion qu’il doit être. Son maigre budget (1,8 million de dollars) se retrouve dans les masques de singes sans expression et de mutants fraîchement défigurés, ainsi que dans les décors recyclés du film précédent. Où J. Lee Thompson a pu tricher avec de l’espace Conquête de la planète des singescette fois, il a beaucoup plus de mal à donner l’impression que deux races sont engagées dans un affrontement décisif pour la planète.
Avec sa manière humaine Mad Max d’avance (le premier ne sortira que six ans plus tard) dans ses paysages sablonneux, Bataille pour la planète des singes il contenait quelque chose qui pouvait laisser une impression durable dans l’esprit des gens. Pourtant, ce qui devait être la grande bataille finale de l’humanité est une charge pitoyable de retraités boiteux en cagoules accompagné d’une poignée de véhicules. Les images tentent de nous vendre une énergie épique qu’elles n’ont pas, comme ces motards roulant entre des soldats pour créer l’illusion d’un mouvement chaotique, ou…