Robert Redford en 1981 : « Personne ne me disait que j’avais une belle gueule quand j’étais jeune et au chômage »

Aujourd’hui, Robert Redford a 43 ans. Il est, avec Brando et Newman, l’acteur le mieux payé d’Amérique et, son » beau visage », ne supporte plus d’en parler. Alors il se prouve à lui-même et aux autres qu’il y a quelque chose derrière ce visage parfait de fils de laitier américain. Et cela affecte Hollywood, Scott Fitzgerald, John Wayne et Ronald Reagan. Et il parle de l’énergie solaire, de ses montagnes dans l’Utah et du film qu’il vient de produire et de réaliser. « Les gens ordinaires » ( » Des gens comme les autres »), qui sortira la semaine prochaine à Paris, et que Hollywood acclame pour les Oscars. Et cet homme d’affaires, qui s’est essayé à la peinture à Paris à l’âge de 18 ans, se met malgré lui à raconter sa vie. Et ça crée un sacré scénario !
Ce sera peut-être parce qu’il n’a jamais aimé l’atmosphère de ces grands bureaux new-yorkais qui sont comme des rats perchés dans le ciel et dans le vide, sans fenêtres ni oxygène. C’est sans doute aussi qu’il ne pouvait plus attendre celui qui, selon un sondage du magazine « Personnes », est le plus bel homme d’Amérique, mais certainement pas le plus ponctuel. La tête du journaliste, remplie de jurons silencieux, était prête à exploser, alors que les secrétaires de la société de production de Robert Redford, Wildwood Enterprises, défilaient devant ses yeux, s’activant dans leurs chapeaux, étrangement débraillés comme les mannequins oblongs de » VogueEt « .
Enfin Robert Redford est arrivé avec soixante-douze minutes de roi
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