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Déclarons la guerre aux tags et graffitis !

Aucune surface n’est épargnée : arrêts de bus, mobilier urbain, trains de banlieue, ponts, murs, vitrines, œuvres d’art, taggeurs sévissent partout et défigurent notre paysage.

Dans les centres de taille moyenne, les commerçants sont les premières victimes et les dégâts qu’ils subissent sont souvent lourds car les tagueurs utilisent sur leurs vitrines des substances acide-corrosives impossibles à effacer. Pour les communes, la facture est stratosphérique. Ainsi à Paris, le nettoyage des étiquettes a coûté huit millions d’euros en 2022.

Marquer un territoire

Car avouons-le ! La plupart des étiquettes sont des signes de reconnaissance entre gangs de la ville qui, bombe de peinture à la main, marquent leurs territoires. Même les bus scolaires et les portes de garages privés ne sont plus épargnés. Que faire, Monsieur le Commissaire, pour mettre enfin un terme à ce fléau de longue date?

L’avis de la commissaire Vénère : plus dur !

Selon la loi, les tags et les graffitis ne sont ni plus ni moins qu’une dégradation de la propriété publique ou privée, en dehors des lieux où les tagueurs sont expressément autorisés par les communes à exercer une activité artistique (bâtiments abandonnés ou autres supports). La règle générale est une interdiction totale, sans aucune tolérance. C’est un phénomène répandu qui ne se limite pas aux zones urbaines et qui doit être combattu avec rigueur. Un tagueur, auteur de 169 tags, a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 17 000 euros d’amende, la Mairie de Paris ayant décidé de porter plainte systématiquement contre les graffeurs. La RATP et la SNCF ont également opté pour la poursuite d’office et ont mis en place, en collaboration avec les services de police, des équipes de surveillance dédiées à cette mission. Le nettoyage de ces balises coûte très cher à la collectivité et il n’est pas tolérable que de tels actes puissent être perpétrés, tant pour leurs dégâts visuels que pour les dégâts causés aux habitants. La justice, là encore, doit faire preuve de sévérité et, en plus des sanctions pénales, doit obliger les contrevenants à participer à des opérations de réparation de leurs préjudices, sous peine d’emprisonnement s’ils ne se soumettent pas à cette obligation.

2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros : En cas de dégradation importante, une étiquette ou un graffiti est passible de jusqu’à deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende (source : code pénal).

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