Son style est aussi intemporel : jean noir et chapeau de paille sur ses cheveux poivre et sel, Alain Chabat ne cherche pas à être à la mode, et c’est sans doute pour ça. Gentil, presque timide, avec un regard à mi-chemin entre faisceau laser et détachement stratosphérique, il salue chaque journaliste du petit rassemblement invité à l’interroger sur sa dernière émission qui a déjà fait sensation avant même de commencer, le lundi 21 novembre, sur TF1, en deuxième partie de soirée.
Sa petite vidéo de pitch, dans laquelle il singe Charles III en colère contre son stylo qui fuit, a ravi Twitter. Il a écrit cette bande-annonce gourmande du jour au lendemain, puis l’a envoyée à 4h du matin pour être perfectionnée par l’un des co-auteurs du mythique jeu Burger quiz, avant de décider de la tourner le lendemain, en s’adjoignant les services de Léa Drucker et Jamel Debbouz. . « Qu’est-ce que tu fais ce soir ? On raconte des conneries, je vais t’expliquer… » A l’aveugle, en toute confiance, ils sont venus, bien sûr. Tout le monde dit oui à Alain Chabat, c’est tout. Tout le monde se bat pour cet homme drôle et doux. dans le même temps, ils reportent leurs vacances ou confient leur progéniture au voisin pour courir et « faire des bêtises » avec l’acteur-réalisateur-animateur-humoriste, qui, en plus du marché, n’a pas la grosse tête, seulement l’insatiable envie de s’amuser et d’en faire un spectacle de qualité.
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