La mousse au chocolat du chef de l’Elysée

Quand on est chef, on a toujours plein de recettes en tête. On a envie de gâter sa famille et ses proches en sortant du banal : gâteaux, madeleines et brioches. Il y a un incontournable pour moi, c’est la mousse au chocolat. Le chocolat est toujours une bonne idée : il réconforte et rassure. L’avantage de la mousse par rapport aux autres gâteaux au chocolat, c’est qu’elle est bonne à tout moment : en dessert, au goûter, au petit déjeuner… C’est frais quand c’est chaud, c’est bon quand c’est froid ! Bref, c’est le truc à toujours avoir dans le frigo !
Victor Picon
Pour 8 personnes :
7 œufs 350 g de chocolat très noir
250 g de sucre
300 ml de crème liquide
Temps de préparation et de cuisson : 30 min
Temps de repos : 12 heures
Choisissez d’abord un très bon chocolat, bien noir et pas trop sucré. Plus la recette est simple, meilleur doit être le produit – et meilleur est le produit, plus la recette doit être simple pendant 2 min. Faire fondre le chocolat en évitant que la crème n’arrive à ébullition sinon le chocolat pourrait cuire.
Dans un autre bol, séparer les blancs d’œufs des jaunes. Bien mélanger les sept jaunes d’œufs avec les 100 g de sucre. Versez le mélange chocolat fondu et crème encore chaud dans ce bol, afin que les jaunes cuisent sous le choc thermique. Montez les blancs d’œufs en neige ferme et montez-les en neige ferme avec les 150 g de sucre restants.
Incorporer la moitié des blancs d’œufs assez rapidement dans la préparation au chocolat et la seconde moitié plus délicatement. Versez le mélange dans le bol dans lequel vous souhaitez servir. Placez-le délicatement au réfrigérateur et ne touchez plus le bol jusqu’à ce que la mousse soit complètement refroidie. C’est lors du refroidissement que vont se former les bulles qui donneront à la mousse tout son moelleux. Laissez la mousse au réfrigérateur pendant au moins 12 heures avant de la déguster.
Cette recette est extraite du livre A la maison, 60 recettes de chefs au foyer, de Victoire Loup, aux éditions Human Humans.