Ludovic Bideau termine sur une déception – Actualité

Plus habitué à se démarquer sur la route, le rookie de l’USSA Pavilly Barentin Ludovic Bideau a décidé de poursuivre la saison de cyclo-cross. Pas une première fois pour lui, mais cette fois, avec un plus gros investissement. « J’ai arrêté ma saison à l’extérieur à la fin du mois d’août. J’ai ajusté mon emploi du temps pour terminer pleinement la première partie de la saison d’hiver. » A l’heure du reportage, le trentenaire compte huit victoires en deux mois et demi, dont le premier tour de la Coupe d’Ile-de-France en septembre à La Ferté-Gaucher. Et le Francilien a failli ajouter une neuvième place lors du Championnat Normandie-Souvenir Anthony Revel, disputé à Brionne, dans une ville où il avait remporté début juin le Grand Prix de la Pentecôte.
Il abordait le Championnat Régional sûr de sa bonne condition physique, sur un circuit fluide conçu sur une base loisir plutôt à son avantage, et dont le passage sur le sable était la principale difficulté. Ludovic Bideau doit d’abord remonter rapidement les concurrents un à un, gêné par un départ de la quatrième ligne. La course tourne alors au match avec Arthur Tropardy (VC Rouen 76), Champion Régional sortant, et Cyprien Gilles (ES Torigni). Alors qu’il pensait avoir fait la différence, Ludovic Bideau commettait une erreur et il fallait un tour complet pour reprendre contact avec le leader de la course.
Mais ses ennuis ont continué, et celui qui portait les couleurs de C’Chartres Cyclisme a été contraint de traverser le sable à pied, vélo sur le dos. « Il y avait 500 mètres à parcourir et j’ai mis du temps à me chausser. Certainement un caillou sous ma chaussure. J’ai concédé une dizaine de mètres. C’est là que j’ai perdu la course. Cyprien Gilles a gardé une longueur sur la ligne. On était sur au même niveau parce que dans les grandes lignes j’ai pu le dépasser, au sprint j’ai eu ma chance », estime-t-il. Une grosse frustration pour finir cet hiver, puisque Ludovic Bideau va désormais prioriser sa prochaine saison à l’extérieur. « C’était prévu. Je pense que c’est le bon moment pour le faire. » Mais pas avec la fin attendue.