« Poules à facettes », le nouveau show du cabaret Saint Sabastien à découvrir

« Cette année, nous avons peut-être fait quelque chose de plus visuel. On commence par un Cloclus un peu particulier interprété à notre manière, sans oublier ses Claudettes. Ce numéro est demandé depuis longtemps ! confie Stéphane Berthier. Au cours de la représentation, les sept interprètes, mettant chacun en scène au moins quatre à cinq personnages différents, enchaînent les vingt et une scènes sur un rythme plutôt « rock’n’roll ». La version « Medoc » de la chanteuse australienne Kylie Minogue devrait ravir le public. Une nouvelle Lady Gaga est dévoilée et la célèbre Amy Winehouse fait une réapparition envoûtante.
Avec « Le Trio des Automates », un tableau poétique et créatif
Julien Lestage
Les habitués retrouveront un tableau de la saison dernière : « Le Trio des Automates ». Comme l’observe Stéphane Berthier, « Nous voulons aussi montrer que notre émission ne concerne pas que Dalida et Mireille Mathieu. Il y a aussi une part de poésie et de création que nous voulons offrir à notre public. »
Une saison qui repart en pleine ludicité
Sur le plan économique, la santé de Saint-Sabastien va plutôt bien. La période du Covid-19 et ses conséquences sur l’activité du cabaret, qui avait entraîné plusieurs mois de fermeture pour cause de confinement, est presque oubliée. « L’été n’a fait que confirmer un retour à la normale avec un bon niveau de fréquentation. On a l’impression de renouer avec la période d’avant le Covid-19. Depuis cet automne, nous avons même eu une forte augmentation des réservations. Il n’est pas impossible que l’année prochaine nous fassions d’autres dates », confient les deux patrons de Saint-Sabastien, qui observent aussi que « les gens sont de plus en plus détendus. L’ambiance est vraiment festive. Ce qui est rassurant. Nous sommes très attachés à cette ambiance de convivialité ! »
Autre signe positif, « ce sont les groupes et les personnes âgées qui reviennent, alors qu’ils étaient plutôt réticents avec le contexte sanitaire ». Stéphane Berthier explique encore que cette situation est observée dans d’autres établissements en France. « Nous étions à Paris la semaine dernière. Nous sommes allés chez Michou. Nous avons vu d’autres amis qui ont des cabarets. Ils sont bien aussi ! »