Promotion du leadership, employabilité: Denise Houphouët-Boigny partage son expérience avec des étudiantes PEFA

L’entreprise à impact social ShARE, axée sur l’éducation et le conseil, a organisé le vendredi 27 février 2023, dans ses locaux situés à Cocody, la deuxième édition de son rendez-vous mensuel baptisé « Partager et Impacter », un cadre de rencontre inspirant entre inspirés et accomplis étudiantes et personnalités. Les étudiantes du Programme d’excellence pour les femmes en Afrique (PEFA) qui forme à renforcer leurs compétences et leur employabilité, en collaboration avec le gouvernement ivoirien, ont été invitées par Mme Denise Houphouët-Boigny, Déléguée permanente de la République de Côte d’Ivoire à l’UNESCO .
Devant les étudiants du PEFA, Denise Houphouët-Boigny a levé un coin du voile sur son riche parcours professionnel depuis son Baccalauréat 1970 au Doctorat en Sciences Physiques jusqu’à ses années d’enseignement à l’Université de Cocody et sa carrière à l’intérieur du Ministère de l’Enseignement Supérieur. Formation de 1996 à 2006 et les années comme Secrétaire Général du Cerap.
Dans son discours, elle a exhorté les étudiantes à avoir de la volonté et un idéal à atteindre. « J’ai planifié ma carrière. Il faut avoir de l’ambition et penser à structurer tout ce que l’on fait », a-t-elle motivé son auditoire. Quels sont les challenges pour y arriver ? Travail et confiance en soi, dans l’idéal que nous nous sommes fixé. Cependant, elle a voulu dire aux élèves que son chemin n’était pas facile, mais elle croyait en son idéal de contribuer à l’éducation de son pays et à la cause des femmes. Il y a donc mis beaucoup de persévérance et d’efforts personnels.
Parlant du système éducatif ivoirien, Denise Houphouët-Boigny a estimé que c’est un système qui doit être amélioré et que la Côte d’Ivoire dispose des ressources nécessaires pour y parvenir.
Parlant d’employabilité, l’animateur de « Share an Impact » a noté que la fonction publique ne peut plus embaucher tout le monde ; il a donc invité les jeunes à se battre plus fort, en plus des diplômes, pour s’en sortir et réaliser leurs rêves. Pour elle, le secteur privé doit jouer son rôle en contribuant à l’employabilité et l’État doit également soutenir les entrepreneurs indépendants. « Il faut se battre pour être employable, et entrer sur le marché du travail avec toutes les qualifications qu’exige le secteur privé, avec toutes les qualifications qu’exige le travail indépendant », a-t-elle dit, incitant fortement les étudiantes à proscrire les manigances et les raccourcis.
Joël Baroan, Senior Adviser de ShARE a pour sa part rappelé que le programme vise à faire émerger 200 talents féminins sélectionnés dans les meilleures universités ivoiriennes en deux ans.
Cette cohorte comprend 40 étudiants sélectionnés sur 2400. Ils seront formés avec des modules qui leur permettront, après 18 mois, d’intégrer les plus importantes entreprises du pays.
Cyprien K.