Ski alpin – Coupe du monde. De la technique à la vitesse : comment Cyprien Sarrazin a réalisé une transition express pour titiller les meilleurs

« Cyprien ? C’est fou, mais on n’est pas si surpris ! » Les mots d’Adrien Théaux, 137 apparitions en Coupe du monde de descente pour Cyprien Sarrazin. Trois descentes mondiales au compteur… Et une sixième place ce jeudi, devant les pièces grand comme Marco Odermatt (7e) ou Matthias Meyer (12e).
Parti avec le dossard 61, le skieur du Dévoluy a réalisé l’une des plus belles performances ce samedi. « Nous connaissons le phénomène, poursuit Théaux. On l’a vu à l’entraînement avec nous cet été : il a un grand sens de l’engagement, il sait toucher la neige… Il a tout pour réussir dans la vitesse, même si personne n’aurait misé sur lui. »
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Sarrazin : « Ça m’enlève un poids »
C’est le « défi » que s’est lancé cet été le Haut-Alpin de 28 ans : en plus du géant, discipline dans laquelle il s’était jusqu’ici spécialisé, il s’est ouvert à la vitesse. « C’est un grand changement… J’espère que j’aurai une trentaine de courses cette saison, c’est à peu près l’équivalent de mes départs en Coupe du monde jusqu’à présent, expliquait Sarrazin. J’ai préféré que le géant perce en Coupe du monde. C’était fatiguant, mais maintenant je me sens assez mature pour faire toutes ces disciplines. »
« Avoir plusieurs courses dans la saison enlève du poids. J’avance déjà beaucoup plus», explique celui qui participe aux géants d’Alta Badia dimanche et lundi (10h), pour quatre courses en cinq jours. Une semaine seulement après la mauvaise à Val d’Isère, la douleur au genou est revenue.
Avant Val Gardena, il expliquait « qu’il n’a pas d’objectifs précis dans la descente, si ce n’est d’en faire trente »… Il est déjà sixième ici.