♦ Avatars. Le chemin de l’eau *
par James Cameron
Film américain, 3:12
Treize ans après le triomphe d’Avatar, la suite du spectaculaire film de science-fiction de James Cameron arrive dans les salles, attendue avec impatience par ses millions de fans et cinéastes. Un phénomène qui mêle marketing rouleau compresseur, effets spéciaux d’avant-garde, louange familiale et défense de la nature. Si l’expérience cinéma continue, il faudra sans doute, dans les prochaines suites – trois autres films sont déjà prévus… – déployer un peu plus d’effort dans le scénario de ce qui rappelle fortement un western pacifiste.
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♦ Voyager ***
par Gianfranco Rosa
Film documentaire italien, 1h20
Le film de Gianfranco Rosi offre la possibilité de suivre pendant quatre-vingts minutes le pape François dans son périple, de Lampedusa au Canada, en passant notamment par le Chili, Malte, le Mexique, Israël et la Palestine. Au-delà du portrait évocateur, sans commentaire, d’un pape globe-trotter, Rosi parvient à tirer un fil rouge à travers les errances d’un homme en blanc qui va à la rencontre des misères du monde, déterminé à affronter les conséquences de la guerre, des divisions et de la haine. . Et essayer d’appeler le monde à changer de cap. Quitte à courir le risque de crier dans le désert.
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♦Corsage**
de Marie Kreutzer
Film autrichien, 1:53
Sortent la sage fille, les paysages bucoliques et le romantisme à l’eau de rose des films d’Ernst Marischka. Vicky Krieps, mille lieues avec un personnage un peu touché incarné par la toute jeune Romy Schneider, incarne une impératrice vieillie dans un film qui déconstruit un mythe cinématographique avec modernité et jubilation pour lui donner des accents contemporains et féministes.
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♦Mon héroïne**
par Noémie Lefort
Film français, 1h48
Cette comédie pleine de charme et d’énergie, inspirée de l’histoire de son réalisateur, raconte la passion d’une jeune femme pour l’actrice américaine Julia Roberts et une soif insatiable de cinéma. Le film a quelques bonnes trouvailles dans la mise en scène et une chute qui révèle le sens du titre, moins transparent qu’il n’y paraît à première vue.
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♦Stella est amoureuse**
par Sylvie Verheyde
Film français, 1h50
Sylvie Verheyde succède à Stella et retrouve son charme impressionniste dans ce portrait d’une adolescente des années 1980, prise entre les révisions pour son bac et les nuits aux Bains Douches. Après un biopic peu convaincant sur Madame Claude réalisé pour Netflix, la réalisatrice renoue ainsi avec une veine autobiographique et une économie plus modeste qui lui va bien.
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