Twitch : la fin du harcèlement avec un outil pour les contrôler tous !

Twitch News Culture : Mettez fin au harcèlement avec un seul outil pour tout vérifier !
Publié le 21/12/2022 à 12:00
Malgré les événements nationaux (voir internationaux) organisés par le streaming français, 2022 s’est terminée tranquillement pour plusieurs créateurs de contenus de la plateforme. En cause, les cas de harcèlement recensés à plusieurs reprises par les streamers. Quelque chose qui pourrait être amélioré en 2023 grâce à un nouvel outil.
Résumé
Place de la Paix, l’arme contre les mauvais comportementsUn outil pour mettre fin au harcèlement sur TwitchPlace de la Paix, l’arme contre les mauvais comportements
On en parlait il y a deux semaines : le streamer Billy avait donc décidé de lancer un outil pour lutter contre le harcèlement des streameuses sur la plateforme de live streaming Twitch. Il a ensuite évoqué « le dédoublement de la personnalité » de certains téléspectateurs, sympathiques sur les chaînes de streamers mais odieux sur les chaînes de streamers. Il s’est alors appuyé sur un outil qui permettait aux streamers de partager leurs listes de spectateurs interdits : c’est chose faite depuis hier soir lorsqu’il a annoncé l’arrivée de la Place de la Paix :
Tel que présenté en direct, l’outil pour lutter contre le sexisme, la misogynie et le racisme dans les chats Twitch est en ligne : https://t.co/iY8Tv3FaJh 🙏🏼❤️ fil à dérouler juste en dessous
— Billy ☄️🧡 (@RebeuDeter) 20 décembre 2022
Ce système permettra aux modérateurs de surveiller les téléspectateurs aux comportements inacceptables et de les signaler à une intelligence artificielle appelée Place de la Paix : cette dernière ne pourra donc poster sur aucune chaîne ayant rejoint le réseau PDP et garantir, sur le papier, des environnements plus sains. pour les créateurs de contenu.
De plus, ce n’est pas le premier outil à être implémenté. Après la prise de parole de Billy début décembre, c’est le streamer Robin Némaïdes B. qui a créé son propre système. Similaire à la Place de la Paix ci-dessous, elle se distingue par sa forme : c’est un site qui permet à tout streamer qui s’y connecte de partager sa liste de spectateurs bannis :
[THREAD] Présentation d’un nouvel outil de toxicité pour les streamers !
Suite au clip de @RebeuDeter, @Floliroy et moi avons essayé de mettre en place un outil pour réduire au maximum les actes nuisibles sur Twitch et réduire l’impunité. J’explique ⬇️(1/11)
— Robin « Némaïdès » B. (@NemaidesTFT) 16 décembre 2022 Un outil pour mettre fin au harcèlement sur Twitch
Une scène de Twitch qui lutte pour lutter contre le harcèlement depuis le discours bruyant de Maghla : épuisée par les nombreux montages obscènes et les messages agressifs qu’elle a reçus, elle a alors fait un long fil Twitter en coulisses sur la vie d’une streameuse. Des mots qui avaient alors vu émerger d’autres créateurs comme BagheraJones ou Avamind. C’est également Ultia, la cible de plusieurs utilisateurs de Twitter lors du jeu Eleven All-Stars, qui a convoqué la justice pour remédier au cyber-harcèlement. Un phénomène qui n’est pas exclusif à la France, comme en témoigne la situation similaire vécue par une streameuse allemande qui a déclaré à certains de ses téléspectateurs qu’elle « est la racaille de l’humanité ».
Des phénomènes qui ont provoqué une fracture dans la communauté Twitch selon le Penthouse Player qui est revenu sur ses observations expliquant que c’est souvent la minorité bruyante qui est responsable des guerres fictives entre certains créateurs de la plateforme Twitch. Chose qui s’explique notamment par une question d’identité, comme le souligne une longue étude qui a tenté d’expliquer la toxicité de certains gamers. Il a été publié fin octobre et on vous en parle dans le journal disponible en tête de cet article.
En tout cas, on comprend désormais pourquoi de nombreux créateurs de contenus finissent l’année sur leurs derniers instants. C’est le cas, par exemple, de Squeezie qui en 2022 « a tiré trop loin ».