Concert d’Orelsan : « Il arrive à toucher les gens de 15 à 50 ans »… toutes les générations réunies au Zénith de Toulouse

l’essentiel Pour la deuxième fois cette année, dimanche 20 novembre, le rappeur Orelsan a embrasé la scène du Zénith de Toulouse.
Rideau noir baissé, salle entièrement éclairée, « Best Day » a capella : c’est ainsi qu’Orelsan débute son concert au Zénith de Toulouse ce dimanche soir. Puis flanqué de ses musiciens, l’artiste poursuit et la scénographie se dévoile peu à peu : une scène en avant dans les gradins, un double écran, de la fumée, d’innombrables points lumineux.
Le rappeur est également connu pour ses talents de cinéaste. A remporté ce vendredi les NRJ Music Awards de la « meilleure tournée francophone ». C’est ce que les téléspectateurs sont venus chercher. « C’est très fort dans la scénographie, ça donne envie de venir le voir en personne », explique Nicolas.
Mais ce ne sont pas seulement les fans inconditionnels qui ont fait le déplacement. Vous n’avez pas besoin de connaître toutes les paroles à portée de main ou d’être un pro du rap pour apprécier le spectacle. « J’écoute peu Orelsan mais on m’a proposé le poste, c’est l’occasion de le découvrir », avoue Léo. Même chose pour Élisa : « Ce n’est pas mon artiste préférée mais ma sœur l’a toujours écoutée alors je suis venue avec elle ».
« Un artiste intergénérationnel »
Ce qui frappe dans le public de l’artiste, c’est que personne ne se ressemble : enfants, parents, jeunes, moins jeunes… tout le monde est là. « C’est un artiste intergénérationnel », explique Julien, venu en famille. « Ça arrive à toucher des gens de 15 à 50 ans, je suis surpris de voir autant de générations mixtes », raconte Benoît, qui « a pris l’excuse d’accompagner son fils pour venir ».
« C’est même impressionnant pour un rappeur », confie Mathieu. Orelsan fait vraiment partie des artistes qui démocratisent le rap. Pour Amélie, elle « parle pour tout le monde », donc amateur ou non de musiques urbaines, chacun peut s’orienter. Et c’est notamment et surtout à travers ses textes, parfois très chargés, qu’Orelsan sait fédérer. « J’aime qu’il parle de l’entreprise de manière détendue mais toujours sérieuse », déclare Yanis.
Si le rappeur a interprété plusieurs chansons de son dernier et quatrième album « Civilisation », comme « Dupropre » ou « Bébéboa », il a aussi fait de grands classiques. Les fans ont alors pu apprécier « Le chant des sirènes » ou encore « Bloqué », un son du groupe Casseurs Flowters qu’il a formé avec Gringe. Ce Zénith de Toulouse à guichets fermés était le deuxième de l’artiste en moins d’un an, un événement « incroyable », comme il l’a dit sur scène. Sa tournée se poursuit jusqu’au mois prochain.