Sur un lecteur mp3, nous sélectionnons la piste deux. Les premières notes de piano de « la Boulette » résonnent dans les oreilles. Diam’s, Mélanie Georgiades de son vrai nom, rappe la jeunesse incomprise. Revendiquez votre France qui « parle tout haut, [qui] vit jusqu’au bout de ses rêves », cherche un « garçon mortel », s’entretient avec « Marine », console son amie Vitaa, lâchement trompée par son homme, dans un duo iconique et théâtral – ici, le clip est aussi important que le texte . Diam raconte aussi la violence de son enfance dans ‘TS’ et parle de résilience.
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Ces tubes, ces hymnes, qui ont fait le succès de l’album « Dans ma bulle » sorti en 2006, ont été chantés par toute une génération et résonnent encore dans l’esprit des jeunes d’aujourd’hui, ceux qui n’ont pas connu Diam au début des années 2000.
L’album « Dans ma bulle », troisième œuvre du rappeur alors âgé de 26 ans, est un véritable succès en pleine crise du disque. « Diam’s est le premier rappeur francophone à faire cette performance », raconte Laurent Bouneau, directeur des programmes de la radio Skyrock, à « Obs ». Récompensé d’un disque de diamant, l’album s’est vendu à plus de 750 000 exemplaires.
« Dans ma bulle » est un album engagé mais écrit « sans calcul », pour Fif Tobossi, co-fondateur de Booska-P, média spécialisé dans le rap. «Il a juste écrit ses paroles comme il le pensait. » Authenticité dans l’écriture qu’il a
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