Des sons imperceptibles à l’oreille peuvent emflammer une piste de danse

Dans cette étude, les neuroscientifiques sont partis d’un constat bien connu : pour faire danser les gens le soir ou lors de concerts, on a tendance à monter les basses, ces fameux sons très graves qui traversent les murs quand le voisin fait la fête.
Les chercheurs ont voulu aller plus loin. Ils se sont demandé s’il était possible d’influencer le comportement des danseurs avec des sons encore plus graves, inaudibles pour l’oreille humaine.
Pour le savoir, ils ont organisé un concert de musique électronique. Ils ont équipé une soixantaine de spectateurs de détecteurs de mouvement. Pendant le concert, des haut-parleurs spéciaux ont été allumés et éteints, qui diffusaient des sons de très basses fréquences, parfaitement inaudibles.
Ils ont coupé le son. Ils ont remis le son. Et ils ont constaté que lorsque les haut-parleurs spéciaux étaient allumés, les danseurs bougeaient davantage. Autrement dit, le public du concert percevait ces sons très graves sans s’en rendre compte. Selon les chercheurs, ces sons de très basse fréquence pourraient être perçus par des récepteurs situés dans la peau ou dans l’oreille interne.
Un lac fossile vieux de 260 millions d’années a été découvert en Afrique du Sud
Un lac que même les dinosaures ne connaissaient pas. Ils n’existaient pas encore. Le site complètement sec aujourd’hui est une merveilleuse découverte. Des scientifiques rapportent dans la revue Nature qu’ils ont déterré des milliers de fossiles de plantes et d’insectes inconnus. A l’époque où ils vivaient, il n’y avait qu’un seul continent, le Gondwana. La région dans laquelle se trouvait le lac était beaucoup plus au sud, dans la zone subantarctique.
Les écosystèmes continentaux de cette période sont encore très peu connus. Les fossiles retrouvés au fond de ce paléolac permettront de mieux comprendre l’évolution des espèces durant cette période. Ils fourniront également des informations précieuses pour retracer le scénario de la grande crise d’extinction du Permien (il y a 250 millions d’années), au cours de laquelle 70% des espèces terrestres (plantes et animaux) ont disparu.
La malédiction atténue la douleur
Oui, et avouons-le, parfois vous êtes plus grossier que le capitaine Haddock lorsque vous frappez votre petit doigt sur le pied de la commode. Mais on aurait tort de s’en priver car jurer atténue la douleur ressentie. C’est ce qu’indiquent les chercheurs dans une récente étude publiée dans la revue Lingua.
Les scientifiques racontent, entre autres, une expérience dans laquelle les participants devaient garder leurs mains dans un bain d’eau glacée le plus longtemps possible. Certains ont reçu l’ordre de jurer, d’autres ont dû prononcer des mots neutres. Résultat : ceux qui étaient autorisés à jurer gardaient leurs mains dans l’eau plus longtemps et ressentaient la douleur moins intense.
Cet effet pourrait être causé par la montée d’adrénaline qui accompagne l’utilisation de ces mots interdits. Mais méfiez-vous! La malédiction est d’autant plus efficace contre la douleur qu’elle est moins utilisée. Les participants qui ont déclaré avoir utilisé beaucoup de blasphèmes dans leur vie quotidienne ont été moins soulagés que les autres lorsqu’ils ont prononcé leur barrage de blasphèmes.
Retour sur la très violente éruption volcanique survenue dans l’archipel des Tonga en janvier dernier
C’était le 15 janvier dernier, le volcan Hunga avait projeté un gigantesque panache de cendres. Les images satellites étaient impressionnantes. On en sait aujourd’hui un peu plus, grâce à une étude qui vient d’être publiée dans la revue Science.
En utilisant une nouvelle méthode de mesure, les chercheurs ont pu établir que le nuage de cendres et de gaz généré était encore plus élevé que prévu. Il a battu tous les records en atteignant une altitude de 57 kilomètres. En d’autres termes, le panache a quitté la stratosphère pour atteindre la mésosphère.