Lors d’un concert, chaque artiste a ses propres besoins en matière d’équipement : sonorisation, lumières, régie, équipement scénique, etc.
L’organisateur et son équipe technique doivent disposer de ce matériel sur le salon, vérifier son fonctionnement et l’utiliser au moment opportun. Pas de show sans technique !
Quelles contraintes doivent survenir dans une église ?
« La première difficulté, ce sont les accès qui ne sont pas prévus, donc il faut chercher des solutions, on en trouve toujours mais il faut s’adapter. »
« Laurent a presque toujours sa loge dans les sacristies »
« On est aussi dans un lieu dédié à la prière, un spectacle n’est pas forcément prévu donc il faut composer avec la paroisse, la mairie, c’est moins souple qu’un Zénith par exemple.
Laurent a presque toujours sa loge dans les sacristies. »
« Le démontage est plus rapide, il faut deux heures » Quelle équipe pour accompagner le chanteur ?
« Nous sommes huit : deux techniciens du son, un technicien lumière et des monteurs. Nous avons commencé à 13h30 et terminé vers 18h00, le démontage est plus rapide, deux heures suffisent. »
Quel est votre travail exactement ?
« En amont, j’organise notre arrivée : billets de train, réservations d’hôtel, voitures de location, repas…, je vérifie que tout fonctionne, on pèse la balance, on vérifie les lumières…
La machine à fumée permet de mettre en valeur la lumière, de dessiner ses rayons. Nous avons un camion pour le matériel et nous sommes sept à voyager en voiture. Tout est bien géré. »
Il faut chercher des solutions, on en trouve toujours mais il faut s’adapter
Florent, directeur général de l’équipe
Laurent Voulzy, passionné d’histoire et de cathédrales
« Depuis l’adolescence, je suis passionné d’histoire et attiré par les mystères qui émanent des cathédrales. Lorsqu’on m’a proposé de faire le tour de ces lieux hors du temps j’ai tout de suite accepté, c’est une aventure qui dure maintenant depuis plus de trois ans avec plus de deux cents concerts à ce jour.
Le choix des chansons est évidemment en résonance avec le lieu et a souvent à voir avec la spiritualité, la philosophie… Venant dans les églises, une partie de mon public habituel me suit mais aussi des gens qui s’émeuvent peut-être parce qu’ils les entendent à la radio ou à la télévision que j’ai exécuté dans des lieux sacrés. Ils sont curieux de découvrir ça, d’autres viennent parce que c’est près de chez eux, dans leur paroisse et puis d’autres encore viennent par passion, il y a toujours un côté très mystique qui attire», raconte l’artiste avant son concert.
La soirée a commencé par la chorale du collège Sainte-Marie de Saint-Chamond, puis a placé le chanteur accompagné de son complice, Michel Amsellem, aux claviers et de la chanteuse et harpiste, Suzanne Greene.
Une église comble qui savourait les volutes de la harpe puis la voix et la guitare de Voulzy : « Amis de Firminy, villes et villages alentours, bonsoir », sourit-il.
Une première heure plus religieuse avec Bélem, Jésus ou La Baie des fourmis et des clins d’œil à son frère de cœur, Alain Souchon.
La chanteuse a poursuivi la soirée avec Jeanne, Belle Île en mer et Douce nuit.
