Musique

Idées cadeaux : rien de plus chic que la musique

Envie de faire plaisir à votre beau-père mélomane ? Libé vous donne quelques idées. Label Transversales, bijoutiers du disque

Ahmad Jamal au studio 104 en 1971, Pharoah Sanders à Paris en 1975, mais aussi des bandes originales de Philippe Sarde, Bruno Nicolai ou Ennio Morricone… Le jeune label français réédite des bandes originales mythiques, principalement sous forme de vinyles ultra-fluides.

La belle idée est née autour d’une jolie table entre deux vieux amis : créer une maison pour rééditer des bandes originales et des raretés de musique d’illustration (la « musique de bibliothèque »), mais aussi publier des bandes inédites de certains pionniers de la musique électronique concrète. « Ça valait la peine de s’associer, d’autant que tout était cohérent, avec une sorte de ligne directrice autour de l’expérimentation, pas limitée à un genre », se souvient Sébastien Rosat, alors directeur musical d’une major disco. D’autant plus que son associé, Jonathan Fitoussi, musicien, ingénieur du son et restaurateur de bandes à Radio France, évoquera rapidement la possibilité de puiser également sur les fonds de l’INA, « là où les trucs dormaient dans les placards ». En fait, ce sont des concerts de grands noms du jazz joués par la Maison de la radio dans les années 70. Lire la suite de l’article

Meredith Monk, sans voix à dire

L’intégrale des treize enregistrements du compositeur américain sur le label ECM.

S’inquiéter de sa place dans l’histoire de la musique est une préoccupation très « masculine », disait Meredith Monk – comme nous le rappelle le critique Frank J. Oteri dans le texte d’introduction du livret volumineux et complet qui accompagne The Recordings, l’intégrale des enregistrements d’albums américains pour le Étiquette ECM. Une belle manière de dédier à l’art la manière d’être de l’artiste, féministe essentielle, qui se souciait en réalité bien peu de lester sa carrière de grandes œuvres essentielles, ni même de respecter les exigences formelles des institutions. Lire la suite de l’article

Thierry Jousse, bandes sonores sur un plateau

Le critique de cinéma propose une « histoire illustrée de la musique au cinéma » opulente et savante.

Critique de cinéma, réalisateur et producteur de l’émission Ciné Tempo sur France Musique, Thierry Jousse connaît la musique de film aussi intimement que les films eux-mêmes. Après le premier volume d’un dictionnaire « enchanté » sorti plus tôt cette année (Marest), habillez-vous en habits de fête avec ce volume illustré magnifiquement opulent couvrant plusieurs décennies de bandes sonores passionnantes, des plus illustres aux plus obscures, du Hollywood des années 1930 au contemporain. compositeurs, soulignant l’âge d’or des années 1960 et 1970. Lire la suite de l’article

David Bowie, cette année-là

« Divine Symmetry », de loin le coffret le plus émouvant et le plus réussi visuellement des nombreux sortis depuis la mort du chanteur, dresse un état des lieux complet de l’année 1971, à la fois indécise mais féconde.

En 1971, David Bowie est encore en construction. Le propulseur Space Oddity deux ans plus tôt ne l’avait pas mis en orbite aussi loin que son ambition stratosphérique l’exigeait, et le grand voyage finalement victorieux de Ziggy Stardust n’aurait lieu que l’année suivante. Comme en témoigne l’un des titres inédits dévoilé ici (Tired of My Life), Bowie en a marre des petites cuisines britanniques qui lui ont laissé faim. Désormais, il n’a plus que des yeux (de velours) pour cette Amérique, visitée en février, dont l’admiration décline en un éclair. Lire la suite de l’article

Simon Reynolds, hardcore et plus

Anthologie d’un journaliste britannique sur la musique électronique.

La musique anglaise, écrite par Simon Reynolds, était avant tout une question d’accélération et de décélération. Du glam au post-punk, le journaliste, jusqu’à la rupture « rétromaniaque » qu’il décrypte dans son livre Retromania (2011), s’est penché sur les mouvements les plus vibrants, ceux obsédés par l’avènement du futur « ASAP », quelles que soient sa forme et sa date d’expiration. Et parmi ces effervescences, aucune ne l’aura autant fasciné et choqué que ce que nous regroupons désormais, sous son influence, sous le nom de « continuum hardcore ». Lire l’article

Jacqueline du Pré, le violoncelle qui compte

Un coffret rassemble la discographie remastérisée du grand violoncelliste à la carrière trop courte.

Il y a un culte autour de Jacqueline du Pré. A 22 ans, les plus grands chefs d’orchestre et orchestres se disputaient la violoncelliste pour le mélange de discipline et de candeur, de fougue et de grâce qui émanait d’elle. Avec Daniel Barenboim, marié en 1967, l’élève de Tortelier, Casals et Rostropovitch enregistre les duos et concertos les plus populaires avant de connaître, en 1971, les premières crises de sclérose en plaques qui vont interrompre sa carrière, à l’âge de 28 ans, et sa vie. , à 42 ans. Lire la suite de l’article

« The Secret History of Kate Bush », une parenthèse hallucinante

Une parenthèse hallucinante qui utilise le chanteur comme prétexte pour traiter dans un livre du désordre du pop art, du voyeurisme généralisé et des mythes nébuleux de l’histoire anglaise.

Si vous voulez tout savoir sur la vie et les pérégrinations de l’étrange et immensément populaire chanteur que le monde a récemment renvoyé en tête des charts au profit de Stranger Things, mon conseil : n’achetez pas ce livre. A des années-lumière de la biographie élogieuse ou de l’exégèse paresseuse, l’Histoire secrète de Kate Bush contient un texte malheureusement trop rare dans le département musique, où l’on préfère souvent les mythes à l’expérimentation et au lâcher-prise. Lire la suite de l’article

Pedro Bacán, tout feu tout flamenco

Un coffret du guitariste de la capitale, héritier des meilleurs et promoteur d’une voie alternative.

Avant la vague des réformateurs du flamenco, de Refree à Niño De Elche, qui ont donné une nouvelle vigueur à cet art millénaire, il y avait les fondateurs du même âge. Pedro Bacán, guitariste capital et penseur de ce grand art, était l’un d’entre eux, héritier des meilleurs et promoteur d’une voie alternative, une dualité qui résonne parfaitement dans ce coffret. Lire la suite de l’article

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