Maxime Le Forestier : « Je n’ai pas nommé la maladie jusqu’au moment où on m’a annoncé que j’étais guéri »

Est-ce « Brassens et moi », le livre que vous avez publié au printemps 2021, qui vous a donné envie de reprendre la route avec ses chansons ?
Ce sont les circonstances. J’ai l’habitude de dire que Brassens est un vaccin contre les conneries, il faut un rappel tous les vingt ans. C’est vrai, cela devait faire vingt ans que j’avais interrompu ma dernière tournée Brassens. Ce livre m’a rappelé des dates, je me suis dit qu’il était temps d’y revenir. Un retour aux sources de temps en temps ne peut pas faire de mal.
Quelles chansons avez-vous choisi ?
Pour l’instant j’en ai choisi trente pour n’en chanter que vingt-cinq. Jusqu’au début de la tournée, je ne peux pas dire lesquels je choisirai. J’ai déjà joué Brassens une fois au Trianon il y a un an, mais tout peut encore changer.
Vous sentez-vous obligé de chanter les plus célèbres ?
Aimez-vous « Les amis d’abord » ? Non. Je pense que celui qui vient me voir chanter n’a pas besoin d’entendre les titres qu’il connaît déjà pour se rassurer, et il adore les découvrir. Comme certains, posthumes, ou « Elegy to a Cellar Mouse », que j’adore. C’est un hommage à la femme de Moustache, batteur, ami de Brassens, présent à l’enregistrement avec d’autres grands noms du jazz. La femme de Moustache, qui dansait dans des caves de jazz, est décédée prématurément. Voyant son petit ami très impressionné, elle a écrit cette chanson de consolation.
L’an dernier, lors du centenaire de la naissance de Brassens, il
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