Dix ans après la mort du célèbre trompettiste alésien, le fils d’un de ses proches élèves, lui-même disciple, réactualise l’événement 16 ans après sa dernière édition.
Maurice André n’est pas oublié de tous.
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Alès natif, Maurice André, ici en concert à la cathédrale (2004), est décédé en 2012. ML – Archives A. Béthune
Décédé en 2012, le trompettiste d’Alès de renommée mondiale (en 1933) a donné son nom à un concours international dont la dernière édition remonte à 2006. Il préside alors le jury.
Cet événement, créé en 1979, connaîtra sa septième édition, dix ans après la mort de Maurice André, grâce au fils d’un de ses élèves, Nassim Maalouf.
Programmé en concert le 10 février 2023 sur la scène du Cratère, Ibrahim Maalouf a en effet relancé le concours pour celui qui fut le professeur de son père et resté un ami de la famille.
Grâce à lui, la finale de cette 7e édition réunit quelques-uns des meilleurs trompettistes de la planète. Jusqu’au 27 novembre ils seront accueillis à la Seine musicale à Paris (Boulogne-Billancourt, en fait).
Ce samedi, sur France Inter, dans sa chronique matinale hebdomadaire, « Classique et Cie », Anna Sigalevitch en parlait longuement et évoquait le lien qui unissait ces grands noms de la trompette.
Une bonne occasion de se replonger dans le répertoire de l’homme vénéré jusque par les mineurs, dont il fut l’un d’eux durant son adolescence, et l’un des fidèles soutiens.
