Trouble de Gus Van Sant : Andy Warhol au pays de Oui-Oui

CRITIQUE – Le réalisateur américain signe sa première oeuvre pour la scène, un spectacle musical déchirant sur le jeune Warhol en passe de devenir une icône du pop art.
Pour ses débuts sur scène – un spectacle sur l’ascension du jeune Andy Warhol – on s’attendait à ce que Gus Van Sant ait un peu plus de charme, de professionnalisme et de grâce. Le réalisateur, Palme d’or au Festival de Cannes pour Elephant en 2003, est pourtant un habitué des films biographiques. On se souvient de Last Days de Kurt Cobain, le chanteur de Nirvana ou encore de Harvey Milk, le premier américain ouvertement homosexuel. Alors pourquoi pas une vie de l’artiste le plus inventif et le plus radical du début des années 60, à l’heure du pop art ? Mais question d’invention et de radicalité, Gus Van Sant, sans doute un peu fatigué, sera de retour. Son problème est juste très ennuyeux et si vous avez tout essayé pour l’insomnie, jetez un coup d’œil à cette guimauve endormie. Effets garantis.
Le pensum commence ainsi : le jeune Andy Warhol – joué par le jeune acteur portugais Diogo Fernandes – déambule, avec l’apparence empruntée, lunettes écaille de tortue et…
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