Affaire PPDA : malaise sur le plateau de Quotidien après des propos de Jean-Pierre Elkabbach

Ce mardi 13 décembre, parmi ses invités, l’émission Quotidien recevait Jean-Pierre Elkabbach. La journaliste, venue parler de son livre « Les Rives de la mémoire », s’est également exprimée sur son rapport au féminisme et est notamment revenue sur l’affaire PPDA. Une séquence qui a provoqué un moment gênant sur le plateau.
On ne présente plus Jean-Pierre Elkabbach. Le journaliste politique, à la très longue carrière, est venu sur le plateau du journal ce mardi 13 décembre sur TMC pour parler de « Rives de mémoire », son livre qui retrace sa vie. Au cours de sa chronique, Maïa Mazaurette est ainsi revenue sur le parcours de la journaliste, à la lumière des droits des femmes. Yann Barthès demande alors à Jean-Pierre Elkabbach comment elle a pu « être féministe, dans un monde qui ne l’était absolument pas ».
« Le comportement de certaines jeunes femmes »
« C’est marqué depuis mon enfance. Et ça me permet de dire que quand je parle du passé, le passé éclaire le présent et en même temps annonce l’avenir. Alors le passé expliquait ce qui allait arriver et qui s’est passé avec le # Mouvement Metoo et en même temps droits des femmes. Mais vous avez dit Patrick Poivre d’Arvor. Je ne vais pas le pousser plus loin dans le destin tragique qu’il a subi mais quand j’ai mentionné (…) ce n’était pas le Patrick Poivre d’Arvor après. C’est quand il s’est installé pendant 20 ans dans TF1 qu’il est progressivement devenu ce qu’on a vu », explique Jean-Pierre Elkabbach.
Relancé par Maïa Mazaurette, qui se demande alors si cela est dû au pouvoir, le journaliste explique : « È il potere, è l’atmosfera. È prima di tutto il suo temperamento, e dall’altra parte anche il comportamento di certe giovani donne, come per le cantanti, ecc., che vengono a prendersele. Ma probabilmente ha esagerato ed esagerato très « conclut-il, alors que Yann Barthès grimace déjà.
« Grand malaise », « vomir »
Devant, Maïa Mazaurette lui demande : « Comprenez-vous que nous soyons peut-être un peu choqués par ce que vous venez de dire… que c’était la faute des victimes ?. Jean-Pierre Elkabbach a pris soin de détailler sa pensée. « Je n’ai pas dit victimes, mais on ne peut pas nier que quand quelqu’un a du pouvoir, y compris des politiciens ou des artistes, il y a quelque chose comme un mouvement qui gravite autour d’eux. C’est à eux de ne pas provoquer, céder ou attaquer » et rappelez-vous l’importance de la voix des victimes. Cependant, la séquence a causé un certain inconfort sur le plateau. Un malaise partagé par de nombreux internautes étant donné que la séquence a notamment fait réagir sur Twitter.
Monsieur Elkabbach, c’est à cause de discours comme le vôtre que de nombreuses victimes aujourd’hui ne sont pas prises au sérieux ou préfèrent se taire. Répugnant ? #du quotidien
— Steph Kg (@kg_steph) 13 décembre 2022
J’espère que tout le monde a compris l’énormité que je viens de dire @JP_Elkabbach sur le plateau de #Du quotidien concernant les victimes du PPDA ???
— derrière le masque (@morchardrigane) 13 décembre 2022