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Agathe Lecaron : « J’ai 48 ans, et je suis la plus vieille des gens avec qui je travaille à la télé »

A la tête de l’émission de France 4, « La maison des maternelles », Agathe Lecaron est portée par de nombreux engagements, notamment ceux autour de la parentalité dont elle parle dans le magazine « Les Maternelles », un trimestriel en kiosque depuis mars 2022. Selon Sur Yahoo, la présentatrice est revenue sur son expérience de maternité, mais aussi sur ses débuts dans le monde impitoyable de la télévision, entre succès et déceptions.

Agathe Lecaron multiplie les projets. En plus d’animer l’émission « La maison des maternelles » sur France 4 tous les jours du lundi au vendredi, il anime le rendez-vous de la chaîne dédiée au bien-être, « Bel & Bon », avec Ali Rebeihi tous les samedis et s’apprête à prendre les commandes d’une nouvelle émission bonus sur France 3, « Chemins de traverse ». Parallèlement à tout cela, Agathe Lecaron aborde le sujet de la parentalité dans le magazine « Les Maternelles », lance sa marque de vêtements baptisée Ronron, et donne la parole à des anonymes dans son podcast « Ex ». Bref, une femme accomplie qui a pourtant connu des débuts difficiles dans le monde de la télévision. Surtout lors de son premier live…

Vidéo. Agathe Lecaron : « Jean-Pierre Foucault n’était pas content de moi après mon premier direct »

Avant de maîtriser parfaitement les codes de l’animation télévisuelle, Agathe Lecaron a dû relever un défi de taille : co-animer l’émission culte « Soirée sacrée » avec Jean-Pierre Foucault, diffusée sur TF1 de 1987 à 2009. le géant du petit écran que le Le français sait. Agathe Lecaron, commença timidement. L’enjeu est de taille : « C’était un live avec une pression folle, et une de mes idoles. Jean-Pierre Foucault, je l’aurais vu en public quand j’avais 14-15 ans » se souvient-il aujourd’hui. Le stress est à son comble. A tel point que son corps l’exprime avec violence, à trois jours du grand événement. Un matin, Agathe Lecaron se réveille couverte de plaques de boutons rouges sur tout le corps. Heureusement, son visage est épargné mais… « Comme je devais porter une petite robe sexy, j’ai mis beaucoup de fond de teint. »

Et les sanglots se nouent pour Agathe Lecaron. Le jour J, une mauvaise organisation de la production de « Sacred Evening » la fait arriver en retard sur le plateau de l’émission, en plein live. De quoi rendre l’ambiance un peu plus tendre, notamment avec son coanimateur : « Jean-Pierre Foucault n’était pas content. Il n’était pas content de ma première représentation, me dit-il. Pour moi, c’était un rêve d’enfance. Alors, se faire dire qu’on n’est pas bon par le graal du graal, ça a été un peu compliqué. On a eu du mal à se partager le bossu. Bref, c’était une mauvaise expérience pour lui, je pense, pour moi aussi ».

« J’ai l’impression qu’à la télévision on peut un peu vieillir »

Heureusement, ce mauvais départ en tant qu’animatrice n’a pas entaché la suite de la carrière d’Agathe Lecaron. Après être passée par TF1, puis M6, elle débarque sur France 5 en 2011, où elle reprend les rênes du magazine « On n’est pas que des cobayes ! » jusqu’en 2013. Et quitter l’énorme TF1 pour une chaîne de service public a entraîné de nombreux changements. Car, jusque-là, Agathe Lecaron était bien consciente du rôle très étriqué dans lequel la télévision tentait d’enfermer les femmes. Elle-même a grandi avec, pour idoles, Jean-Pierre Foucault et Michel Drucker. « Je n’avais pas vraiment de modèle féminin, à part Nugget qui apportait les cadeaux à la fin, ou les filles qui renversaient les lettres dans Wheel of Fortune », se souvient-elle.

Sur TF1 on comprend tout de suite que l’apparence d’un animateur est primordiale et que chaque détail physique est méticuleusement soigné. Ainsi, lorsqu’elle arrive sur le service public, elle est un peu déconcertée : ici, on ne lui demande pas d’être belle à l’écran, mais surtout de garantir sa parole. « J’ai été surprise parce que je n’étais pas éclairée, il n’y avait pas de maquilleuse », raconte-t-elle, se remémorant le jour où sa demande d’avoir un coiffeur dans les coulisses de l’émission en a surpris certains : « En fait, ils se souciaient quand même de ce que Je disais, le contenu. » Aujourd’hui, Agathe Lecaron se réjouit de voir évoluer le regard porté sur les femmes dans le monde de la télévision. « J’ai l’impression qu’on peut vieillir un peu à la télé. J’ai 48 ans. Quand j’avais 30 ans, je pensais que je ne ferais que de la télé jusqu’à 40, 45 ans, puis ils ne voudront plus de moi. Je n’ai jamais a commenté mon âge. Jamais. Mais c’est vrai que, là-bas, je suis le plus vieux des gens avec qui je travaille.

Vidéo. Agathe Lecaron : « Devenir mère est une tempête émotionnelle »

« Nous ne sommes pas des parents parfaits. Et tu sais quoi ? Ça va. Cette phrase, ô combien importante, se détache en grosses lettres sur la couverture du dernier numéro du magazine « Maternelles », à côté du sourire radieux d’Agathe Lecaron. Un message que l’animatrice a toujours voulu faire passer, à travers son émission sur France 4, mais aussi l’histoire de sa vie. Mariée à François Pellissier depuis 2014, Agathe Lecaron est l’heureuse maman de Gaspard, né en 2014, et de Félix, né deux ans plus tard. Devenue maman à 40 ans, elle avait déjà expliqué à Yahoo les raisons qui avaient motivé cette grossesse « ces derniers temps », notamment celles entourant sa carrière télévisuelle. Comme beaucoup d’autres femmes très occupées dans leur métier, Agathe Lecaron a toujours été consciente de l’incertitude de sa place professionnelle, dans une société où la grossesse est souvent considérée comme un frein à toute ascension. Et ce, même si aujourd’hui les mœurs ont tendance à changer.

« Devenir mère, c’est une tempête émotionnelle. Ça a été une telle explosion, peut-être parce que je suis devenue mère à un âge plus avancé. Avoir des enfants si tard, c’est toujours un problème », estime aujourd’hui l’animatrice. Il est plus qu’important pour elle de ne pas entourer ces grossesses tardives de tabous, qui impliquent très souvent une multitude de questions et de projections sur l’avenir et le temps que vous pourrez passer avec vos enfants, « parce qu’on est plus fatigué ». « Je suis définitivement une maman différente que si je les avais à 30 ans », assure Agathe Lecaron. Si elle salue les progrès de la société, la présentatrice rejette l’idée qui suppose qu’une mère qui travaille est un super-héros et qu’un père qui s’investit dans la vie de ses enfants est un « nouveau père » en 2022 : « Je pense que si on interroge 10 couples , c’est toujours la maman qui connaît la date du prochain rendez-vous chez le pédiatre pour le vaccin, on garde quand même cette charge mentale ».

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Emily

Emily (avec un Y), Verseau et dotée d'un pouvoir qui m'aide à dénicher les informations les plus secrètes de vos stars préférées :)

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