Charles III : ce qu’il mijote pour son premier Noël à Sandringham

Moins étouffante, moins formelle, plus chaleureuse… Pour les fêtes, le nouveau roi d’Angleterre veut réunir un clan pacifique, Sarah Ferguson aurait également été invitée, si l’on peut dire.
De Marc Fourni

© HENRY NICHOLLS / PISCINE / AFP
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tun Noël placé sous le signe de la paix et du renouveau. Telles sont les directives que le nouveau roi d’Angleterre s’est données pour célébrer les fêtes de fin d’année en famille. Après deux années marquées par le Covid et les Noëls en petit comité à Windsor, Charles III renoue avec la tradition en réunissant son clan au château de Sandringham, sur ses terres du Norfolk. Une façon de serrer les rangs après le deuil familial et de rendre hommage à la mère, Elisabetta, qui aimait à retrouver son domaine lors des traditionnelles fêtes de fin d’année.
Mais le nouveau souverain entend apporter quelques changements : selon le magazine D’ACCORD!, aimerait un Noël moins formel et une ambiance plus détendue pendant ces quelques jours privés. On apprend ainsi que les membres de Windsor ne seront pas tenus de lui témoigner leur respect comme le stipule le protocole (salut ou révérence), ni de regarder son allocution télévisée de Noël préenregistrée, le tout aligné dans les salons, comme c’était le cas sous le règne d’Elizabeth II – un discours dans lequel Charles III était censé évoquer sa défunte mère. « Je soupçonne que tout sera moins formel, un peu moins grossier que d’habitude », a résumé Jennie Bond, correspondante de longue date de la BBC.
Une vingtaine d’invités
Presque tout le clan devrait l’entourer : William et sa famille, la princesse Anne et son époux, le prince Edward de Wessex, Sophie et leurs enfants, son frère Andrew et l’ex-femme de ce dernier, l’impétueuse Sarah Ferguson, si l’on en croit le Soleil, qui précise que la chaumière de Wood Farm, attenante au château, avait été aménagée pour recevoir le duc d’York et ses proches. Pour Sarah, cela aurait été la première fois depuis la rupture fracassante avec Andrew en 1992, lorsqu’elle fut définitivement bannie de Noël dans la famille : le duc d’Édimbourg n’en pouvait plus. La duchesse d’York pourrait même accompagner les Windsor à la messe traditionnelle à l’église Sainte-Marie-Madeleine le matin de Noël… a confié une source au journal britannique.
LIRE AUSSI« Harry et Meghan » sur Netflix : tricherie à BuckinghamUn geste qui montre que Charles compte bien profiter des vacances pour apaiser les tensions familiales. Les Sussex auraient également été invités, mais ne feront vraisemblablement pas le déplacement après de nouvelles rafales envoyées via Netflix depuis leur exil californien, sans parler de l’autobiographie que le prince Harry s’apprête à publier en janvier… Leur présence à la messe de la Nativité, au milieu d’un clan qu’ils critiquent, il les ferait passer pour de sacrés hypocrites.
Ambiance Downton Abbey
Pour le reste, rien ne devrait trop changer. Des invités sont attendus le 24 décembre dans ce manoir typiquement anglais, construit par Edouard VII, où une centaine de serviteurs sont mobilisés pour servir les membres de la famille royale. « Sandringham, c’est Downton Abbey, mais en plus rapide », résume à sa manière Paul Burrell, l’ancien majordome de Lady Diana. La famille se retrouve vers 16h dans les salons pour la distribution des cadeaux, qui doivent rester modestes, avant de partager un dîner servi autour de la grande table d’apparat, en smoking et robe de soirée, où les enfants sont habituellement exclus – Charles va-t-il changer les règles ?
Le lendemain, messe matinale en présence de photographes, puis le traditionnel repas de Noël composé de dindes farcies, pommes de terre rôties, purée de pommes de terre et choux de Bruxelles – le foie gras est banni des tables de Charles – et enfin le fameux pudding de Noël et sa sauce grappa. L’après-midi est consacrée aux balades dans le parc et aux jeux de société – pas de Monopoly pour éviter la montée des décibels dans les salons cosy du château. Après les vacances, Charles III ne devrait pas s’attarder longtemps à Sandringham : contrairement à sa mère, qui y passa tout le mois de janvier, il put regagner son manoir de Birkhall en Écosse, chez la reine consort, l’une de leurs demeures favorites.