Miss France 2023. Pourquoi la victoire de Miss Guadeloupe était connue d’avance
La nouvelle est passée un peu inaperçue – pour certains – en raison de la finale de la Coupe du monde. Mais le pays a une nouvelle Miss France. Indira Ampiot, 18 ans, de Guadeloupe, a remporté le titre samedi à Châteauroux (Indre), devant la nordiste Agathe Cauet.
Un résultat surprenant ? Non. Les finalistes étaient connus à l’avance. Depuis jeudi, quarante-huit heures avant la cérémonie, le cabinet de conseil Avisia avait révélé les noms de la future Miss France et de sa première dauphine. Y a-t-il eu une trahison ? Non. C’est l’IA qui a bien compris.
Un ordinateur qui « mélange »
En amont, les spécialistes d’Avisia ont collecté une masse de données sur les jeunes femmes en course à pied (caractéristiques physiques, région représentée, âge, nombre de suiveurs…). Ils ont aussi écouté les réseaux (Twitter, Instagram…), ce que les Français disaient des Misses, en bien ou en mal.
Ces informations sont ensuite transmises au « Pétrir » IT… qui a rendu son verdict. « Nous nous intéressons à Miss France depuis cinq ans et nous améliorons notre façon de travailler » , explique Pascal Bizzari, associé-gérant d’Avisia.
Même pour le foot
Une telle méthode, qui a donc bien fait ses preuves, serait-elle tout aussi efficace lors d’un autre scrutin, par exemple présidentiel ? « Ce serait très compliqué, en raison de la masse d’informations à préparer » , reconnaît Pascal Bizzari.
Son entreprise, en revanche, travaille de plus en plus pour le monde du sport, pendant les périodes de marché des transferts. Les clubs de football aux budgets de prospection limités utilisent donc l’intelligence artificielle pour les aider à trouver le meilleur joueur possible, pour les postes et les finances souhaités…